Membrane De L Oeil 6 Lettres
La rétine est l'organe sensible de la vision. D'origine diencéphalique, elle est une mince membrane pluri-stratifiée d'environ 0,5 mm d'épaisseur couvrant environ 75 % de la face interne du globe oculaire et intercalée entre l'humeur vitrée et l'épithélium pigmentaire sous-choroïdal. Sa partie sensible à la lumière se compose de photorécepteurs: environ v millions de cônes (vision diurne et colorée) et ~120 millions de bâtonnets (vision crépusculaire et nocturne en noir et blanc), qui captent les signaux lumineux (photons) et les transforment en signaux électro-chimiques. Elle se compose aussi de neurones qui à leur tour intègrent ces signaux chimiques (neurotransmetteurs) en signaux électriques à l'origine de potentiels d'activeness mais aussi de cellules gliales. Ces potentiels d'activeness générés par les cellules ganglionnaires seront acheminés par les nerfs optiques vers fifty'encéphale par les corps géniculés latéraux (relais thalamiques qui se projettent par les radiations optiques vers la scissure calcarine du lobe occipital, hypothalamus, colliculi supérieurs, noyaux du tractus optique accessoire). La rétine est vascularisée par 50'artère et la veine dites centrales de la rétine.
Sommaire
- 1 Quelques zones particulières de la rétine
- 2 Morphologie de la rétine : de la lumière à fifty'impulsion
- two.1 Réseaux radiaires
- ii.2 Réseaux tangentiels
- 3 De la transduction au potentiel d'action : schéma général
- 3.1 Les photorécepteurs
- 3.ii La sensibilité à la lumière: les pigments visuels
- iii.3 La transduction
- iii.4 Cascades d'activations/inhibitions sur les réseaux radiaires
- 3.5 Champs récepteurs des cellules ganglionnaires: antagonisme center/périphérie
- 3.6 Les types de cellules ganglionnaires
- four Transformation multicanaux : l'image impulsionnelle
- v Pathologies de la rétine
- 6 Notes et références
- 7 Voir aussi
- 7.ane Bibliographie
- 7.2 Manufactures connexes
- 7.3 Liens externes
Quelques zones particulières de la rétine
- la macula : région centrale de la rétine, située proche de fifty'axe optique;
- la fovéa : région centrale de la macula où se concentrent les cônes. Cette région forme une petite dépression au centre de la rétine ou l'acuité visuelle est à son maximum.Leurs champs récepteurs se trouvent au centre du champ visuel.
- la papille : région d'émergence du nerf optique et dépourvue de photorécepteurs.
Morphologie de la rétine : de la lumière à l'impulsion
La physiologie de la rétine montre une grande diversité dans le règne animate being qui due south'explique par les différentes fonctions que cet organe doit accomplir. Mais on sait aussi depuis Cajal [1] qu'elle suit une organisation similaire [2] . Nous la décrirons ici pour les primates (humains et non-humains).
La rétine est constituée par united nations empilement de couches, dans le sens radial (de la surface de la rétine jusqu'au fond de fifty'œil) :
- la couche monostratifiée des cellules photoréceptrices glutaminergiques (les cônes au sein de la fovéa, ou les bâtonnets plus en périphérie), apposée sur l'épithélium pigmentaire sous la choroïde,
- la couche plexiforme externe formée des cellules horizontales de type H1 et H2,
- la couche nucléaire interne (ou couche des grains internes) formée des cellules bipolaires GABAergiques et glycinergiques, de plusieurs types :
- les cellules bipolaires périphériques, spécifiques des bâtonnets, et
- les cellules bipolaires centrales, spécifiques des cônes, lesquelles comptent au moins les sous-classes suivantes : géantes, diffuses, midget et S-cône,
- la couche plexiforme interne formée des cellules amacrines,
- la couche des cellules ganglionnaires (plus d'une vingtaine de types) dont les axones (~1,25 meg) se connectent de façon excentrée au niveau de la macula (comprenant moins de couches et dépourvue de cellules photosensibles) pour donner le nerf optique.
La rétine présente d'autre function, schématiquement, une double organisation architecturale : radiaire et tangentielle.
- Les photorécepteurs, les cellules bipolaires (mais aussi certaines cellules amacrines de la la couche plexiforme interne) et les cellules ganglionnaires définissent un réseau radiaire,
- tandis que les cellules des couches plexiformes interne et externe forment des réseaux tangentiels.
Réseaux radiaires
En fonction de l'intensité lumineuse, trois réseaux partiellement différents seront recrutés pour assurer la transduction des photons de lumière au niveau des photorécepteurs, et l'émission de potentiels d'activity par les cellules ganglionnaires.
- Cascade la vision diurne (ou photopique), essentiellement dans la fovéa centrale :
- Sont recrutés et connectés successivement par des synapses chimiques :
- cône → cellule bipolaire ON ou OFF → cellules ganglionnaires ON et OFF.
- À la présentation d'un faisceau lumineux au centre du gnaw récepteur (fig. 5, entre les temps t1 et 2), le cône s'hyperpolarise et libère du glutamate en moins grande quantité. Il en résulte une activation graduée de la cellule bipolaire à heart ON et une inactivation graduée de la cellule bipolaire à centre OFF (voir ci-dessous les définitions section "Champs récepteurs des cellules ganglionnaires"). Ces réponses opposées des bipolaires southward'expliquent par le fait qu'elles expriment à leur surface des récepteurs différents du glutamate (GLU) : les bipolaires ON ont des récepteurs métabotropiques du GLU couplés à une protéine Thousand (mGLUR6), les cellules bipolaires OFF expriment des récepteurs ionotropiques (AMPA, kaïnate). Les récepteurs mGLUR6 ferment les canaux Na+ et donc hyperpolarisent la cellule. Mais ici, la réduction du glutamate provoque à l'opposé une activation graduée.
- Les cellules bipolaires comme les cônes ont des réponses électriques graduées. Dans la rétine, seules les cellules ganglionnaires répondent par des potentiels d'action.
- Pour la vision nocturne (ou scotopique), essentiellement dans la zone périphérique [4] :
- Sont recrutés et connectés successivement par des synapses chimiques ou électriques : les bâtonnets, les cellules bipolaires ON, les cellules amacrines A 2 et les cellules bipolaires spécifiques des cônes puis les cellules ganglionnaires, ou directement les cellules ganglionnaires OFF spécifiques des cônes.
- En d'autres termes, les cônes centraux sont au repos, et les cellules bipolaires et ganglionnaires des cônes sont stimulées par les bâtonnets périphériques via les cellules amacrines.
- bâtonnet → (1) c. bipolaire de bâtonnets ON → (2) c. amacrine AII → (iii) axone de c. bipolaire de cônes → (four) c. ganglionnaire ON/OFF
- La voie des bâtonnets comporte 4 connexions synaptiques avec 2 points de forte convergence : de 20 à fifty bâtonnets convergent sur chaque cellule bipolaire de bâtonnets (CBB) et de 20 à 25 CBB convergent vers chaque cellule amacrine A Two . Au total, les signaux provenant d'au moins united nations millier de bâtonnets convergent sur une seule cellule ganglionnaire [5] . De surcroît, les bâtonnets peuvent répondre à la stimulation d'un seul photon alors qu'il en faut au moins une centaine cascade obtenir une réponse d'un cône. Cette organisation accroît considérablement fifty'amplitude du signal et assure une bonne sensibilité en faible lumière.
- À la lumière, les bâtonnets tout comme les cônes, se repolarisent proportionnellement à l'intensité lumineuse. La transmission vers les cellules bipolaires se fait ensuite graduellement, sans seuil. Ce n'est qu'au sortir de la rétine, que les cellules ganglionnaires génèrent des potentiels d'action.
- Pour la vision crépusculaire (ou mésopique) :
- Ce type de vision met en jeu les bâtonnets périphériques qui, grâce à des jonctions communicantes horizontales, activent les cônes centraux, lesquels resteraient sinon silencieux en raison de la faible intensité lumineuse. Il en résulte un maintien de l'activité du réseau impliqué dans la vision diurne.
- À proprement parler, ce blazon de réseau est plutôt tangentiel et non radiaire, et est en partie responsable de la perte de résolution angulaire (mais aussi de la perte de stardom des différences de couleurs) lors de l'observation des zones sombres de l'epitome, même en vision diurne.
Système Rétino-tectal (relais: colliculus supérieur sans projection sur le cortex) | Système Géniculo-strié (relais: corps genouillé latéral avec projection sur le cortex visuel primaire (cortex strié et V1)) |
Rétine Périphérique | Rétine Centrale |
---|---|
Présence de bâtonnets | Présence de cônes |
Relations convergentes | Relations unitaires |
Cellules ganglionnaires de type Thou (Magnocellulaire : de grande taille, grand champ récepteur, adaptation phasique) | Cellules ganglionnaires de type P ( Parvocellulaire : de petite taille, petit champ récepteur, adaptation tonique). |
Forte sensibilité | Faible sensibilité |
Faible pouvoir de bigotry | Forte acuité |
Traite les informations relatives au mouvement | Traite les informations relatives à la forme et couleur |
Rôle : Détection de fifty'data | Rôle : Reconnaissance de l'information |
Réseaux tangentiels
- Dans la couche plexiforme externe et la couche nucléaire interne :
- Les cellules horizontales GABAergiques, en contact avec les cônes et les bâtonnets, se connectent localement les unes avec les autres grâces à des jonctions communicantes, et participent à la génération de l'antagonisme heart/périphérie.
- Dans la couche plexiforme interne :
- Il existe de très nombreuses classes de cellules amacrines, comme les cellules amacrines A I , A Two ou starbust, qui contribuent à des réseaux complexes avec les cellules bipolaires et ganglionnaires, mais aussi des cellules dopaminergiques ou des cellules interplexiformes lesquelles régulent l'activité des cellules horizontales, par exemple.
De la transduction au potentiel d'action : schéma général
Les photorécepteurs
Il existe deux types de photorécepteurs qui transforment (ou transduisent), le signal lumineux (photons) en signaux électrique (potentiels récepteurs) puis chimique (via le neurotransmetteur, glutamate) :
- les cônes pour la vision diurne et colorée dont on distingue trois sous-types Fifty, M et Due south (ou bleu, vert, rouge), en fonction de leur sensibilité spectrale, et
- les bâtonnets pour la vision crépusculaire et nocturne en "noir et blanc".
Histologiquement, les photorécepteurs se présentent avec un péricaryon autour du noyau cellulaire dont le pôle supérieur est surmonté successivement par united nations segment interne renfermant principalement ergastoplasme et mitochondries, puis united nations segment externe lequel est constitué d'united nations empilement de citernes (ou disques) membranaires élaborées dans le segment interne cascade les bâtonnets, et de replis membranaires de surface décroissante pour les cônes. Ces citernes et replis membranaires renferment les pigments visuels.
Au pôle inférieur du péricaryon des cônes, des évaginations cytoplasmiques, ou pédicule, définissent des terminaisons synaptiques avec les cellules horizontales et les cellules bipolaires [6] . Ces synapses revêtent un aspect particulier et sont dites en ruban ("ribbon synapses"). Elles se composent d'invaginations du pédicule où se logent dendrites de deux cellules horizontales et de deux à cinq cellules bipolaires. En regard, au sein du compartiment intracellulaire, se trouve un densité présynaptique autour de laquelle s'accumulent des vésicules emplies de glutamate.Le ruban synaptique est une structure spécialisée qui joue un rôle important pour guider vers les zones d'exocytose les vésicules de glutamate.
La terminaison axonale des bâtonnets, de forme sphérique, est connue sous le nom de sphérule. C'est l'équivalent du pédicule du cône mais en plus petit (3-v μm de diamètre contre 8-10 μm). La sphérule comporte aussi des rubans synaptiques dirigés vers les invaginations contenant des dendrites de cellules horizontales et de cellules bipolaires.
Dans le pédicule du cône, une trentaine de rubans sont associés à des invaginations contenant des éléments postsynaptiques [7] ; dans la sphérule d'un bâtonnet, deux rubans sont associés avec quatre invaginations et leurs contenus. Un pédicule de cône peut avoir plusieurs centaines de contacts synaptiques.
La sensibilité à la lumière: les pigments visuels
Chaque photorécepteur synthétise dans son segment interne au-dessus du péricaryon, et stocke dans la membrane plasmique de son segment externe des pigments composés d'une protéine porteuse qui détermine la sensibilité spectrale, et qui est couplée à une molécule chromophore qui capte les photons.
Dans le cas des bâtonnets, le pigment stand for à la rhodopsine constituée par une protéine: l'opsine, et le chromophore : 11-cis rétinal, aldéhyde de la vitamine A de sensibilité maximale correspondant à un rayonnement d'environ 510 nm (de couleur vert).
Cascade les cônes, les pigments sont le : cyanolabe (Due south), chlorolabe (Thou), et érythrolabe (50), respectivement sensibles à la lumière de longueur d'onde maximale : 420 nm (bleu), 530nm (vert) et 560 nm (rouge). Chez fifty'être humain il y a environ 5 à 7 millions de cônes, et 120 millions de bâtonnets.
Des recherches actuelles [8] , [9] tendent à prouver que chez un sure pourcentage d'hommes (10%) et de femmes (l%), il existerait united nations quatrième type de cônes sensibles aux oranges.
Cônes (C) et bâtonnets (B)south'opposent quant à la propriétés de leur pigments visuels: sensibilité forte (B) et faible (C), acuité forte (C) et faible (B), et adaptation forte (B) et faible (C).
Propriétés des pigments visuels | ||
Cônes | Bâtonnets | |
sensibilité | faible | forte |
acuité | forte | faible |
adaptation | faible | forte |
La transduction
L'absorption d'un photon par le chromophore entraîne des modifications électro-chimiques transitoires des photorécepteurs qui affectent sa polarité, et la libération de Glu à son pôle basal.
Mécanismes biochimiques (exemple des bâtonnets):
Au repos (dans fifty'obscurité), les bâtonnets apparaissent spontanément dépolarisés (-forty mV) en raison de l'being d'un flux rentrant de cations (sodium et calcium, et dans une moindre mesure (5%) de magnésium et potassium). Ce flux est lié à l'ouverture de conductances transmembranaires sous l'action du GMPc (guanosine monophosphate cyclique) synthétisé à partir de l'activity de la guanylate-cyclase sur le GTP (guanosine triphosphate). Le flux de potassium active united nations canal antiport : le potassium entrant est excrété en même temps que du sodium est pompé dans le milieu extracellulaire ce qui contribue à accroître le flux aspirant global de cet ion.
L'illumination de la rétine provoque la capture de photon par la rhodopsine. Il south'ensuit une modification géométrique du chromophore (photo-isomérisation) qui passe du eleven-cis rétinal en xi-trans-rétinal. Ce phénomène se produit au sein de la membrane des citernes des segments externes.
Cette photo-isomérisation conduit à l'activation d'une protéine également membranaire: la transducine dont une sous-unité blastoff se détache et se recombine transitoirement à une molécule de GTP, et à une enzyme jusqu'alors inactive: la phosphodiestérase. Le complexe résultant concourt à activer la phosphodiestérase laquelle, à son tour, hydrolyse et donc inactive le GMPc en GMP. Or, le GMpc est responsable de 50'ouverture des canaux cationiques à l'origine de la dépolarisation. Donc, la diminution de la concentration de GMPc entraîne une fermeture de ces canaux. La diminution du flux aspirant de sodium repolarise alors la membrane.
Cette repolarisation qui se propage du segment externe à l'ensemble du photorécepteur se traduit au niveau des terminaisons synaptiques par une réduction de la libération de glutamate dans la fente synaptique.
L'ensemble de ce mécanisme électro-chimique subit une distension qui permet notamment de contre-balancer le bruit thermique (thermoisomérisation): 1 photon active 100 transducines qui activent g phosphodiestérases.
Cascades d'activations/inhibitions sur les réseaux radiaires
- Au repos dans l'obscurité, les photorécepteurs se trouvent spontanément dépolarisés, et libèrent à leur base of operations un neurotransmetteur : le glutamate (Glu). Le Glu diffuse dans la fente synaptique vers les cellules bipolaires ON qu'il inhibe en se fixant sur des récepteurs métabiotropes APB, et vers les cellules bipolaires OFF, qu'il active en se fixant sur des récepteurs ionotropes. Il s'ensuit que seule les cellules ganglionnaire OFF ainsi activées par les cellules bipolaires OFF émettront des potentiels d'activity au sein du nerf optique (l'inverse de la fig. 5).
- En présence de lumière dont l'intensité recrutera soit les cônes soit les bâtonnets, fifty'absorption des photons au niveau des segments externes des photorécepteurs se solde par une dépolarisation cellulaire et corrélativement par une diminution de l'excrétion de Glu. Il en résulte une activation des cellules bipolaires ON par désinhibition et donc des cellules ganglionnaires ON associées, et une inhibition des cellules bipolaires OFF (fig. 5).
Champs récepteurs des cellules ganglionnaires: antagonisme centre/périphérie
Le champ récepteur d'un neurone sensoriel désigne 50'ensemble des récepteurs en relation avec le neurone sensoriel. Il est constitué de deux parties : middle et périphérie, antagonistes l'une de fifty'autre (center excitateur, périphérie inhibitrice). Il améliore le contraste et donc la précision de l'information.
50'activation d'une cellule ganglionnaire dépend de l'illumination d'une région circulaire de la rétine et son inhibition d'une région annulaire circonscrivant la précédente région. Ces deux régions concentriques déterminent le gnaw récepteur à centre ON (activateur) et à périphérie OFF (inhibitrice).
La configuration changed comportant un center OFF et une périphérie ON existe également. Dans le premier cas, l'illumination du pourtour OFF conduit à l'inhibition du récepteur, et celle simultanée des centres ON et pourtour OFF conduit à une activation décroissante en fonction de l'étendue de fifty'illumination du pourtour. En conséquence, fifty'activité électrique finale des cellules ganglionnaires traduit le contraste lumineux, estimé grâce à l'antagonisme centre/périphérie de leurs champs récepteurs.
Le centre ON se etch des circuits radiaires incluant successivement : photorécepteurs, cellules bipolaires (et amacrines AII pour les bâtonnets) et cellules ganglionnaires (fig. 5). La périphérie OFF dépend de la présence des cellules horizontales connectées aux photorécepteurs situées dans cette zone. En effet, l'illumination des photorécepteurs de la zone OFF entraîne l'activation des cellules horizontales sous-jacentes, couplées entre elles par des jonctions communicantes. Ces cellules horizontales south'hyperpolarisent et libèrent alors un neurotransmetteur : le GABA, qui inhibe les photorécepteurs de la zone ON. Les cellules horizontales sont ainsi responsables d'une inhibition latérale dont l'extension spatiale dépend du couplage des cellules horizontales entre elles par des jonctions communicantes qui propagent 50'hyperpolarisation. Les cellules plexiformes contrôlent cette extension spatiale en découplant les cellules horizontales. Les cellules horizontales H1 pourvues d'un très long axone se connectent aux bâtonnets, et aux cônes L et M, alors que les cellules horizontales H2 dépourvues d'un tel axone se connectent aux cônes majoritairement de type S.
Les types de cellules ganglionnaires
Chez les primates, trois voies principales conduisent en parallèle l'data visuelle vers les structures centrales :
- Cellules ganglionnaires naines et voie parvocellulaire P
Les cellules ganglionnaires naines ("midget") à middle ON (ou respectivement OFF) reçoivent fifty'information visuelle des cellules bipolaires ON (resp. OFF), elles mêmes connectées aux cônes R et V (fig. 11) de la fovéa. Ces cellules ganglionnaires possèdent de longs et fins axones qui aboutissent sur les four couches parvocellulaires dorsales du corps géniculé latéral. Cette voie est responsable de la haute résolution du système visuel, en raison de la densité élevée des cônes R et V dans la fovéa [10] . Elles contribuent aussi à la perception du rouge et du vert. Un 1000 nombre d'entre-elles sont des « cellules à opposition elementary de couleur », c'est-à-dire, par exemple, pour une cellule ganglionnaire à center rouge ON, les cônes R occupent le centre du champ récepteur et les cônes 5 la périphérie (et mutatis mutandis pour ON/OFF, Rouge/Vert). Elles donnent une réponse soutenue (tonique) à la lumière
- Cellules ganglionnaires en parasol et voie magnocellulaires M
Les cellules ganglionnaires de grande taille, dites "en parasol", reçoivent l'data des multiples cellules bipolaires ON ou OFF, elles mêmes connectées à une collection aléatoire de cônes B, Five, R, sans sensibilité à une longueur d'onde spécifique et donc non sensibles à la couleur. Ces cellules ganglionnaires en parasol se projettent sur les deux couches magnocellulaires du corps genouillé latéral. La voie magnocellulaire est responsable de l'analyse de contraste de luminance. Ces cellules parasol donnent une réponse transitoire (phasique) à la lumière.
- Cellules ganglionnaires bistratifiées de blazon S et voie koniocellulaire K
Les cellules ganglionnaires bistratifiées ON reçoivent l'information des cellules Due south-bipolaires ON, elles mêmes connectées à plusieurs cônes S. Elles peuvent manifester une opposition de couleur bleu/jaune. Elles se projettent sur les couches interlaminaires du corps genouillé latéral. Cette voie koniocellulaire est activée par la lumière bleue et inhibée par le jaune, combinaison de rouge et vert. Leur résolution spatiale est assez mauvaise.
- Système des bâtonnets
Il n'y a pas de cellules ganglionnaires spécifiquement dédiées à la vision nocturne. Les bâtonnets empruntent la voie des cellules ganglionnaires des cônes pour transmettent leur point au système central [ten] . Dans un environnement peu éclairé où les cônes ne sont pas recrutés, seuls l'activation des bâtonnets se transmet aux cellules bipolaires ON de bâtonnets. Des cellules amacrines AII recueillent ensuite le betoken d'une vingtaine de cellules bipolaires et le transmette via des jonctions communicantes aux axones de cellules bipolaires ON de cônes. La projection sur le CGL se fait par les axones des cellules ganglionnaires aboutissant sur les couches parvocellulaires et/ou magnocellulaires du CGL.
Transformation multicanaux : l'epitome impulsionnelle
On a vu que ce sont seulement les cellules ganglionnaires (CG) qui émettent les potentiels d'activity (PA) qui seront transmis au reste du système nerveux central, ce qui montre que depuis les 10 8 photorécepteurs (PhR) via environ x 9 cellules intermédiaires et jusqu'au nerf optique constituée par les axones du million de cellules ganglionnaires (soit une compression de l'ordre de 100 en nombre de cellules), la transformée rétinienne est une transformation d'une intensité lumineuse variant dans le temps à un signal spatiotemporel impulsionnel de potentiels d'actions [xi] . On remarque aussi que le nombre relativement peu élevé de fibres en sortie montre que la taille du signal doit être comprimée pour qu'il soit transmis efficacement au reste du système nerveux central. Une méthode "utilisée" par la rétine est alors de transformer l'data visuelle en united nations signal multicanaux qui tend à séparer les sources qui ont produit la sensation lumineuse, réduisant ainsi la dimension du signal à transmettre. De nombreux scientifiques du champ des neurosciences computationnelles ont tenté de modéliser la rétine afin de créer des prothèses mais aussi pour mieux comprendre son fonctionnement. Parmi eux, on peut citer les travaux de David Marr sur la perception de la luminance dans la rétine des primates [12] .
En particulier, Atick [thirteen] a montré que la réponse des cellules ganglionnaires à différentes fréquences spatiales coïncidait avec une réduction des corrélations spatiales entre des locations voisines, montrant ainsi que des principes écologiques peuvent guider la compréhension des fonctions rétiniennes. Un aspect du codage rétinien est donc de souligner des parties non redondantes et qui sont donc relativement saillantes. Dans notre cadre, cette sensibilité va permettre de propager plus rapidement les parties de l'image les plus saillantes, conduisant de plus à une transformation temporelle de l'information spatiale.
De façon counterpart, on observe que les cellules ganglionnaires transforment l'information lumineuse en signaux relativement indépendants. Ainsi l'data de couleur, la chrominance est séparée de fifty'information d'intensité lumineuse, conduisant à un "multiplexage" de 50'information lumineuse. On observe ainsi que des cellules ganglionnaires morphologiquement et fonctionnellement différentes (cellules a, b et yard) vont porter des canaux différents. Ce découplage sera aussi temporel puisque l'data d'intensité lumineuse est plus rapidement activée que la couleur, créant ainsi des voies à plusieurs latences pour l'data rétinienne.
Finalement, si on présente assez rapidement une image à un sujet pour éviter toute saccade oculaire, celle-ci va se projeter au addicted de l'œil en une prototype distordue et inversée, activer les photo-récepteurs puis tout le réseau rétinien cascade enfin être transformée en de multiples canaux par les cellules ganglionnaires. De manière synthétique, chacune de ces cellules peut alors être caractérisée par une sensibilité maximale à un canal particulier et par une réponse temporelle, mais les sensibilités peuvent se recouvrir avec celles d'autres CGs et sont interdépendantes (Salinas01). Fifty'image que nous percevons est alors entièrement codée en un train d'impulsions en environ twenty-40ms. Alors que la vague d'activité rejoint maintenant le nerf optique, le décodage de cette transformation dans le reste du système visuel semble alors tenir du phenomenon.
Pathologies de la rétine
Parmi les nombreuses pathologies de la rétine, on peut citer les maladies génétiques suivantes :
- fifty'achromatopsie absenteeism totale de vision des couleurs, acuité visuelle réduite, forte photophobie et nystagmus
- l'amaurose congénitale de Leber
- le daltonisme
- la rétinite pigmentaire
Fifty'achromatopsie et le daltonisme sont stables, alors que l'amaurose congénitale de Leber et les rétinites pigmentaires sont dégénératives. Des essais de thérapie génique ont donné des résultats positifs sur des animaux atteints de certaines formes d'achromatopsie et d'amaurose congénitale de Leber.
Citons également :
- le décollement de rétine
- la dégénérescence maculaire liée à l'âge
- 50'hémorragie rétinienne
- apoplexy artérielle et veineuse
- les rétinopathies, dont la rétinopathie diabétique
- l'agnosie : problem de la reconnaissance des objets, des personnes ou des lieux, qui n'est pas rattaché à united nations déficit sensoriel. L'origine de cette déficience est liée à united nations dysfonctionnement de 50'aire V4.
- la prosopagnosie : Forme particulière d'agnosie qui se traduit par une perturbation de fifty'aptitude à reconnaître les visages.
- l'akinétopsie : Perte sélective de la perception du mouvement liée à un dysfonctionnement de l'aire V5.
- l'ataxie visuelle : déficit du contrôle visuel de la préhension et d'autres mouvements.
Notes et références
- Due south. R. Y. CAJAL, Histologie Du Système Nerveux de l'Homme et Des Vertébrés, Maloine, Paris, 1911.
- Thousand. IMBERT, « La neurobiologie de fifty'paradigm », in La recherche, vol. 14 p. 600-13, 1983.
- Dale Purves, G-J Augustine, D. Fitzpatrick, W-C Hall, LaManta, McNamara, Williams, Neurosciences, De Boeck, 2005, 811p.
- Stewart A. Bloomfield and Ramon F. Dacheux, «Rod Vision: Pathways and Processingin the Mammalian Retina », dans Progress in Retinal and Eye Research, vol. 20, no 3, 2001, p. 351-384
- Westward. Rowland Taylor, Robert G. Smith, «Transmission of scotopic signals from the rod to rod-bipolar jail cell in the mammalian retina », dans Vision Research, vol. 44, 2004, p. 3269-3276
- Silke Haverkamp, Ulrike Grunert, and Heinz Wassle, «The Cone Pedicle, a Circuitous Synapse in the Retina », dans Neuron, vol. 27, 2000, p. 85-95
- appelé "triade" par Missotten
- Backhaus, Kliegl & Werner « Colour vision, perspectives from different disciplines » (De Gruyter, 1998), p.115-116, department 5.v.
- Pr. Mollon (université de Cambridge), Pr. Jordan (université de Newcastle) « Study of women heterozygote for colour difficiency » (Vision Research, 1993)
- (en) Rudolf Nieuwenhuys, Jan Voogd, Chr. van Huijzen, The Human Primal Nervous System, Springer, 1978, 2008, 967p.
- Yard. MEISTER ET M. J. B. II, « The neural code of the retina », in Neuron, vol. 22 p. 435-l, 1999.
- Marr, D. (1974), « The computation of lightness by the primate retina. », Vision Research, 14:1377-1388.
- J. J. ATICK ET A. N. REDLICH, « What does the retina know about natural scenes? », in Neural Computation, p. 196-210, 1992.
Voir aussi
Bibliographie
- R. W. RODIECK, « Quantitative analysis of cat retinal ganglion cell response to visual stimuli », in Vision Research, vol. 5 p. 583-601, 1965.
- R.Westward. RODIECK (1998), "The first steps in seing", Sinauer.
Articles connexes
- Classement thématique des neurosciences
- Hémorragie rétinienne
- Persistance rétinienne
Liens externes
- Les pathologies de la rétine sont traitées dans l'encyclopédie médicale Vulgaris [1]
- Référence sur la rétine [2] (en anglais)
- Site de neuroanatomie de l'Université Montpellier Iii [3]
Membrane De L Oeil 6 Lettres,
Source: http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/r%C3%A9tine/fr-fr/
Posted by: benderemenim.blogspot.com
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